Trois semaines en famille

Publié le par Christo et Emma

Et voilà... La dernière visite familiale vient de s'achever. Presque un mois assez intense à silloner le caillou. De Nouméa à Poingam en passant par Hienghène, Voh et Koumac, le Phare Amédée. Sans oublier une belle balade en catamaran à la recherche des baleines.
Un séjour également cullinaire marqué par de belles découvertes gastronomiques.
Retour sur ces 3 semaines.

15 juillet 2009 La Tontouta : arrivée de Jean Claude et Mireille après plus de 30 heures de vol.
Un soulagement pour Emmanuelle qui attendait cette arrivée avec impatience.


Deux jours plus tard, le 17 juillet, direction le Méridien pour déguster son succulent buffet de fruits de mer.



Le lendemain Emmanuelle fait découvrir à ses parents Nouméa à travers le Ouen Toro. Point de vue magnifique sur une colline en plein centre de la ville.



L'après midi, direction Nouville et son bagne. Des dizaines de milliers de bagnards y ont été déportés à la fin du 19eme  siècle. Nouville fût le bagne le plus important de Nouvelle Calédonie. Ce n'est que depuis 1995 qu'il est autorisé à la visite. Auparavant les Calédoniens refusaient d'en parler. Cela reste pour eux un lourd vestige du passé. Néanmoins on en apprend beaucoup sur l'histoire des "Caldoches" à travers ce qu'il reste des conditions de vie et d'arrivée sur le Caillou de leurs grand-pères et arrières grand-pères.



Après une visite assez culturelle, place à la détente. Dimanche 19 juillet direction le parc forrestier en plein centre de Nouméa. En haut de la route stratégique. Un parc animalier regorgeant d'espèces importées mais surtout d'espèces endémiques. Cagous, roussettes, notous, perruches...





Quelques jours plus tard, nous quittons les animaux terrestres et volatiles pour les mamifères marins. Entre aout et septembre les baleines de l'antarctique viennent dans le lagon sud pour se réchauffer, se nourrir et surtout pour mettre au monde les petits baleineaux. Le temps que ces derniers acquièrent la couche de graisse nécessaire à leur survie dans les eaux glaciales de l'antarctique. Malheureusement pour certains, cette balade a plus relevé du calvaire que du plaisir... Le pied marin n'est pas donné à tout le monde...Mais même si les baleines ont été capricieuses et ne se sont pas laissées approcher de trop près, la journée aura tout de même été l'occasion de faire une belle balade en catamaran.



Après cette escapade maritime, il fait bon de retrouver la terre ferme. Direction La Foa et l'auberge chez Pierrat pour y déguster un bon cochon sauvage en entrée, suivi de cotelettes de certs, accompagnées de frites d'ignames. HUMMMMM....Sans oublier, avant, de s'arrêter au pont Marguerite. Vestige de la Calédonie d'antan. Le pont est aujourd'hui interdit à la circulation mais a tout de même été restauré pour la beauté du lieu.





ET comme le cerf et le cochon le suffisaient pas...le soir même................





Qui dit Nouméa, dit le centre culturel Tjibaou. Centre hérigé à la mémoire de Jean Marie Tjibaou. Indépendantiste reconnu et grand artisan des accords de Matignon en 1988. Sa poignée de main avec Jacques Lafleur lui aura été fatale, puisqu'en 89, il sera assassiné par un kanak. Tjibaou n'était pas assez radical selon l'assassin." Il n'aurait jamais du pactiser avec l'ennemi colonial".
Par chance et par pur hasard cet après midi là, des walisiens de Walis étaient venus faire la coutûme auprès des autorités coutumières kanaks. MAGNIFIQUES






Quelques jours plus tard, notre parcours Calédonien se poursuit. Nous descendons dans le sud en 4x4 pour leur faire découvrir le parc de la rivière blanche, le parc de la rivière bleue et ses cagous. Sans oublier les magnifiques chutes de la madeleine. Pas très vertigineuses mais naturelles et belles...









Après cette immersion dans le sud Calédonien, direction quelques jours plus tard, le nord, pour une virée de trois jours.
Avec un départ aux aurores....



Après avoir fait une halte à Koné pour le ravitaillment, direction Hienghène, par la Koné-Tiwaka. Magnifique route transversale aux nombreux points de vue.



Cinq ou six heures de route plus tard, nous voila enfin à Hienghène. Pic nic au point de vue de la poule. Reposant, détendant, et surtout superbe.

  



Rassasiés, repus, nous pouvons reprendre la route pour grimper un peu plus vers le nord.
Mais pour cela il faut emprunter le bac de la Ouaième. Passage obligé pour les locaux et les touristes. Cela peut paraitre pittoresque, mais ce bac vieux de plusieurs dizaines d'années et le seul moyen de franchir la rivière. Il fonctionne donc 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24.





Sur le chemin, nous passons encore par des endroits magnifiques comme la cascade de Tao.



Publié dans En virée...

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E
Yep,<br /> Ah ca fait plaisir de vous voir en doudoune<br /> AHAHAHHAHAHAAH<br /> <br /> Bise les loulous
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